Un des engagements de notre programme est de soutenir « l’égalité des droits entre français et immigrés, avec le droit de vote des résidents étrangers aux élections. Nous n’avons pas contribué à battre Sarkozy pour que les mêmes politiques à l’encontre des migrants et des résidents étrangers se poursuivent. Nous permettrons au Collectif des sans-papiers de Limoges, – à l’instar des autres associations d’entraides – de disposer d’un local. »
Dans le droit fil de cet engagement je publie le ci-dessous le message transmis par le Collectif des Sans-papiers de Limoges
Au mois de juillet 2015, de nombreuses familles présentes en France depuis de nombreuses années, et dont les enfants sont scolarisés sur Limoges et ses environs, ont reçu des Obligations de Quitter le Territoire Français.(OQTF)
Des mobilisations citoyennes importantes, notamment à Châlus au mois d’août, ont permis de repousser l’échéance.
La Préfecture a relancé les procédures, et certaines personnes doivent se rendre quotidiennement au Commissariat ou à la gendarmerie, dans le cadre de leur assignation à résidence.
Nous parlons ici de personnes souhaitant travailler, mais dont les titres de séjour les en empêchent, de parents dont les enfants ont accompli la plus grande partie (voire la totalité) de leur scolarité en français et qui, si la décision de la Préfecture devenait réalité, interrompraient brutalement celle-ci pour aller dans des pays qu’ils ne connaissent pas.
L’association des Sans-Papiers, le MRAP, la MDH, interpellent le nouveau Préfet dans un courrier, pour lui demander de prendre une décision humaine sur ces situations, décision qui permettrait à ces personnes et à leurs enfants, d’avoir la vie digne à laquelle ils aspirent.
Des parents d’élèves et des citoyens, soutenus par l’Association des sans-papiers, ont décidé de se mobiliser pour que ces familles trouvent une solution favorable et équitable à leur demande de rester sur le territoire français pour y vivre et élever leurs enfants.
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