Nous rappelons ici notre opposition résolue à la tarification des temps périscolaires, socialement injuste. Elle a aussi pour effet le début tardif des ateliers périscolaires, à partir de 17h15 seulement. Et nous réaffirmons notre attachement à la gratuité pour tous de toutes les activités périscolaires.
Nous avons en outre quelques remarques et questions :
1. Pourquoi avoir raccourci d’1/4 h le soir les ateliers qui se termineront à 18h15 contre 18h30 auparavant ? Nous rappelons que quand les parents sont salariés, en général ce n’est pas eux qui choisissent leur heure de débauche. Et ce ¼ heure peut avoir pour eux une grande importance !
2. Vous maintenez la condition du nombre d’inscrits de 8 enfants pour la garderie du mercredi à 11h30 ce qui conduit à une inégalité de traitement des écoles au détriment des petites écoles pour lesquelles ce critère est très pénalisant.
3. Êtes-vous en capacité de garantir aux parents que les taux d’encadrement prévus à l’article 6 seront effectivement respectés et pouvez-vous être plus précis sur les critères retenus pour l’appréciation de la qualification des animateurs (article 7). De même, quand l’encadrement des études ne sera pas assuré par des enseignants, il le sera par des diplômés à Bac + 2 ; mais un bac + 2 sans formation n’est pas toujours performant. Est-il envisagé des formations pour ces intervenants ?
4. On sait que l’enfant a parfois des difficultés à faire la différence entre le lieu où il travaille dans la journée et le lieu de l’activité périscolaire. L’article 27 indique en ce qui concerne les espaces et salles utilisés pour les temps périscolaires, qu’ils seront déterminés par la direction de la Jeunesse en coordination avec le directeur d’école: peut-on en conclure que ce sera nécessairement en respectant les préconisations des maîtres à ce sujet ?
5. Enfin, comment les « référents de l’action éducative » dont il est question à l’article 29 ont-ils été recrutés ?
En ce qui concerne la restauration scolaire :
Le forfait 4 jours est certes plus intéressant pour les familles que la situation actuelle mais il est souvent difficile pour les parents de choisir leur forfait longtemps à l’avance, notamment pour les familles qui sont dans la précarité ou en recherche d’emploi, dont les situations peuvent très vite évoluer. Le dispositif que vous avez retenu est extrêmement lourd et ne comporte aucune souplesse. Alors que les parents salariés sont confrontés à de plus en plus de flexibilité et d’incertitude sur leur temps et leurs horaires de travail, vous leur demandez tout le contraire: prévoir très en amont.
Par ailleurs, nous rappelons que la dégressivité en fonction du QF est très faible : les parents payent vite très cher, trop cher. Et que le prix à l’unité est très élevé : 6 € y compris en maternelle, c’est vraiment très excessif ! Nous contestons aussi la surtarification de 25% pour les non résidents.
En conséquence nous voterons contre cette délibération.
Intervention au Conseil Municipal du 28 Avril 2015
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