UE: la question n’est déjà plus de savoir s’il faut ou non sortir…

La sortie de l’UE a dans les faits déjà commencé.

La question  pertinente à se poser n’est déjà plus de savoir s’il faut sortir ou non de l’union monétaire et de l’UE : en l’état actuel, celles-ci sont insoutenables. Pour la quasi-totalité des économistes du monde, il a toujours été clair que le monnaie unique européenne ne pourrait pas fonctionner correctement et durablement, aucune des conditions nécessaires au bon fonctionnement d’une zone monétaire n’étant remplies dans le cas de l’euro. Et qu’on le veuille ou non : l’Europe va muter vers autre chose.

La bonne question est donc de savoir comment va-t-on sortir de l’impasse actuelle ? Avec la crise de ces dernières années, les gouvernements prétendument « pro-européens » n’ont pas sauvé la zone euro avec leur fameux « plans de sauvetage ». Ils l’ont massacrée économiquement et, pire encore, humainement, en traitant les Grecs comme des esclaves. La BCE a violé les Traités qui lui interdisent des participer au financement des déficits publics et de la dette publique. C’est en partie pour une bonne cause mais elle l’a fait en gavant inutilement les banquiers. La sortie de l’Union a donc déjà commencé sous la houlette des marchéistes, de la Commission et de la BCE. Et c’est une sortie vers la dictature, d’abord informelle, imposée par la force brute du pouvoir financier mais qui le sera bientôt par un nouveau traité en préparation. La question urgente est donc de savoir comment les pays européens peuvent sortir autrement de cette situation intenable: tout seul chacun de son côté (Brexit), à quelques-uns partageant encore un désir de coopération (Sudexit), tous ensemble dans un nouveau cadre unique ou en articulant divers cercles de coopération (refondation de l’Union) ? Plus vite un pays aura la capacité de mettre fermement ces options sur la table du conseil européen, mieux ce sera pour tout le monde. C’est ce que propose le programme de la France Insoumise et de Jean-Luc Mélenchon: l’Union Européenne: on la change ou on la quitte…

Pour aller plus loin: La  question européenne (université populaire de la FI)

Anomalies multiples au Conseil constitutionnel

La tâche de la FI est de convaincre

Communiqué du 26 février 2017 de Jean-Luc Mélenchon

J’ai rencontré Benoît Hamon vendredi soir. Longuement et sereinement nous avons fait l’examen de la situation. Nous avons fait le tour de nos convergences et de nos divergences.

À cinquante jours du premier tour, il n’est pas possible de régler la différence qui par exemple nous sépare sur la question essentielle de l’Europe.

Je n’ai pas été surpris qu’il me confirme sa candidature et il ne l’a pas été que je lui confirme la mienne. Nous sommes convenus d’un code de respect mutuel dans la campagne.

Plus que jamais, la tâche de la « France insoumise » et de ses alliés est de convaincre cette moitié des Français qui n’a pas encore fait de choix de vote. Dans les cités et les entreprises, à la ville et dans le monde rural, par le débat et la formation mutuelle, faisons de cette élection un moment victorieux de mobilisation et d’adhésion à un projet construit : « L’Avenir en commun ».

Présentation des candidat-es de la FI aux législatives

Élections de conseillers communautaires

Le groupe LTG, attaché à l’indépendance et à la liberté totale de ses élu-es, présente sa liste. Certes, cette liberté rend Limoges Terre de Gauche mathématiquement incapable d’obtenir un siège et donc de siéger au conseil communautaire. Nous nous en excusons par avance auprès des 6 262 électeurs qui ont porté leur suffrage sur notre liste en 2014 et qui auraient sans doute souhaité que notre groupe puisse assurer, à tout le moins, un rôle de témoin au sein de ce conseil communautaire.
Mais ainsi va le mode de scrutin de cette démocratie si mal représentative, complètement à bout de souffle…

Intervention au conseil municipal du 16 février 2017

Qu’en-est-il de Jean Macé ?

Question orale du groupe LTG concernant le centre Jean Macé

Des rumeurs persistantes circulent dans la ville sur une probable fermeture du centre Jean Macé en septembre prochain avec possible report partiel des activités sur les autres centres. Un telle fermeture serait incompréhensible: les locaux utilisés sont adaptés à la pratique des différentes activités, ; un parc de stationnement est disponible ; en outre il est implanté dans un quartier de mixité sociale où il fait bon vivre notamment pour ses équipements culturels et sportifs.

Pouvez-vous M. le Maire démentir ici ces rumeurs et ainsi rassurer les quelque 1 000 participants aux activités du centre ?

Intervention à la séance du Conseil municipal du 16 février 2017

Le problème, c’est celui de ceux qui se gavent…

Monsieur Hamon, choisissez !

Une fête tonique et énergisante !

Une belle réussite, revigorante !

Samedi 14 janvier, la France Insoumise a donc fait la fête dans le huit-sept. J’en étais. Certes, la météo n’était pas très favorable le matin et l’état des routes guère encourageant… Mais progressivement les rangs de l’assistance se sont enrichis avec une pointe lors de la conférence gesticulée de Julian Augé en début d’après-midi. Plus de 150 personnes sont ainsi passées sur l’ensemble de la journée, qui le matin, qui en début d’après-midi, qui en fin.

Le matin: Table-ronde très stimulante sur le thème: « Comment (re)donner le pouvoir aux citoyens ? »

C’est d’abord de citoyenneté dans l’entreprise qu’il a été question. Nadine Ferrière, syndicaliste, a commencé par cette citation de Jaurès : « La grande Révolution a rendu les Français rois dans la cité et les a laissés serfs dans l’entreprise ». Et d’illustrer à partir de son expérience de conseiller du salarié, à quel point ce constat reste vrai. Le conseiller du salarié accompagne les salariés des petites entreprises (celle de moins de 11 salariés, dépourvues de représentants des salariés) lors des entretiens préalables à licenciement éventuel. Nadine a raconté notamment, comment dans cette ganterie, elle a accompagné un groupe d’ouvrières qui ont appris leur licenciement par la presse avant même toute procédure. La direction ayant ni plus ni moins décidé de délocaliser l’activité en Tchéquie et « jeté » ses salariées de grande expérience, comme des kleenex, non sans leur avoir imposé au préalable de former la nouvelle main d’œuvre tchèque ! Ou encore cette fiche d’évaluation individuelle où l’employeur reconnaît la grande compétence professionnelle de son salarié mais déplore son manque « d’esprit d’entreprise » lui reprochant son trop grand attachement au respect du Code du travail !

Comme en miroir, Rémy Cholat, coopérateur de la SAPO (Société à participation ouvrière) Ambiance Bois, a raconté une tout autre histoire: celle de cette entreprise autogérée installée depuis une trentaine d’années à Faux-la-Montagne. Après avoir présenté les activités de fabrication et vente directe de matériaux en mélèze de pays et d’éco-constuction, il a expliqué comment le statut juridique de SAPO, l’égalité salariale et le tirage au sort du PDG tous les 2 ans changent radicalement la relation de subordination constitutive du contrat de travail, bouleversant ainsi les rapports de pouvoir dans l’entreprise. Ce qui permet d’y travailler réellement autrement. Ainsi, l’entreprise, insérée étroitement dans son milieu local -le milieu de vie de ses propres travailleurs-citoyens- a un solide souci éco-environnemental de son activité et de la qualité de vie du tissu humain local. Quant aux travailleurs, retrouvant l’autonomie sur leur propre temps non seulement de travailleur mais aussi de citoyen, ils peuvent aussi largement reprendre du pouvoir sur leur propre vie. Rémy a ainsi raconté comment le temps partiel peut être vraiment choisi pour permettre des implications multiples et très diverses dans la vie de la cité et/ou même pour co-construire leur propre logement. Et disposer ainsi, sans passer par la banque et la « muselière » que constitue l’emprunt, de maisons et logements de grande qualité environnementale et architecturale,… ayant d’ailleurs in fine une valeur marchande non négligeable ! On est bien loin  ici du monde des crédits subprimes… Lire la suite

Primaire des ministres: la belle arnaque populaire !

Vraiment bien vu.  Il tape dans le mille ce jeune youtubeur d’Osons causer !

Load more