Déc 24
Retraites: un braquage à 72 milliards d’euros…
Retraites Macron: c’est Noël pour le CAC 40 !
La réforme de Macron prévoit de créer un système de retraite unique (enfin presque !) qui rassemble les cotisations de tous les salariés. Enfin, pas tous les salaires, uniquement les salaires en dessous de 3 PASS alias 3 “Plafond annuel de la Sécurité sociale” alias 121 572 € bruts annuels, soit environ 10 000 € brut par mois. Tous les euros gagnés au-delà de 120 000 € de salaires bruts ne seront pas sujets aux cotisations retraites et, donc, ne donneront pas de droit à la retraite version Macron. La différence entre le système actuel et la réforme de Macron réside donc ici : tous les salaires compris entre 120 000 € et 324 000 € sortiront du régime des retraites à partir de 2025, année de son entrée en vigueur.
A combien s’élève la perte de cotisation pour le régime commun de retraite de Macron par rapport au régime existant ? 4,5 milliards de perdus chaque année jusqu’en 2040 !
A qui profite ce casse ? sur ces 4,5 milliards/an, 2,7 milliards iront aux grosses entreprises.
soit 43 milliards de cadeaux jusqu’en 2040 . A nous tous de payer la retraite des cadres les plus riches !
Sep 28
Et si on essayait l’élection au jugement majoritaire ?
L’abstention massive aux élections, le mouvement des Gilets-Jaunes,… questionnent fondamentalement les modes actuels de la représentation politique. Et si on imaginait comment faire autre chose, autrement… Et pourquoi pas dès les prochaines échéances ?
Le mode de scrutin, c’est le système de vote par lequel on désigne le(s) gagnant(e)s d’une élection. La grande majorité des élections actuelles utilise un mode de scrutin dit « majoritaire » qui consiste à sélectionner un candidat parmi plusieurs et le candidat ayant le plus de voix remporte l’élection.
On sait cependant depuis plusieurs siècles, grâce notamment aux travaux de Borda, de Condorcet, et de Arrow sur le sujet, que ce mode de scrutin donne des résultats paradoxaux.
Une expérimentation à retrouver ici
Menée et soutenue par
Juin 27
La canicule et les voitures de ministres…
« Dedans, les grands discours sur la canicule et sur l’environnement. Dehors, les voitures des ministres, leurs escortes, moteurs qui tournent, sous 40°C. » (François Ruffin)
Mai 31
Vite, une politique cohérente reste possible en Haute-Vienne et à Limoges !
Urbanisme et transports: vite, un politique cohérente reste possible en haute-Vienne et à Limoges
Communiqué du Parti de Gauche de la Haute-Vienne
Avec l’abandon des projets routiers de contournement de Feytiat et de liaison avec Panazol, l’agglomération et le département admettent enfin que la fuite en avant dans le tout automobile est une politique sans avenir. Nous en prenons acte et nous nous en réjouissons.
Mais les problèmes de circulation et d’aménagement du territoire qui ont engagé les anciennes majorités vers ces fausses solutions restent entiers. Il faut donc maintenant agir vite et mettre en œuvre une politique permettant d’améliorer réellement le cadre et les conditions de vie des populations concernées.
A commencer par une vraie politique de transports en commun urbains et péri-urbains permettant de sortir de la dépendance à l’automobile et au prix du pétrole. Une vraie politique d’urbanisme permettant à tous ceux qui le souhaitent d’accéder, en ville, à un habitat de qualité. Une vraie politique d’investissement dans les Trains Express Régionaux du département. Une vraie politique du fret ferroviaire incluant le transport du bois.
Limoges, mai 2019
Pour un rappel du contexte : http://www.pg87.fr/a-lest-de-limoges/
Mai 08
Cœur de boxeur: la vérité sur Christophe Dettinger, avec Antoine Peillon
Dans son livre « Cœur de boxeur« , le journaliste Antoine Peillon raconte l’histoire de Christophe Dettinger, le héros des gilets jaunes, à l’opposé des mensonges du pouvoir qui s’acharne contre lui.
Il est l’invité de Denis Robert pour son premier entretien pour Le Média.
Mai 06
Les européennes, un entretien stimulant avec Manon Aubry
Une vraie bouffée d’oxygène. Calmement, fermement, sans coup de gueule « viril » lassant ni langue de bois insupportable. Bref: un cap clair et déterminé !
« Moi le combat de ma vie ce n’est pas l’Europe, c’est la justice fiscale et la justice sociale »
Écoutez Manon Aubry. Une vraie pépite…
Elle sera Jeudi 9 mai, en meeting à Limoges, au Pavillon de Buxerolles à 19h30.
Se rassembler à gauche ? Oui, mais s’unir sur quoi et comment ?
1. Sur une ligne politique claire…
- affirmer la nécessité de rompre avec les Traités européens actuels pour reconstruire l’Union Européenne sur une autre base et lever le carcan budgétaire de l’austérité qui limite notre capacité à prendre à bras le corps l’urgence écologique
- refuser cette taxe carbone qui fait payer le prix de l’écologie aux plus pauvres (notamment en zone rurale) alors que les plus responsables du changement climatique sont les plus riches et les grandes multinationales. L’écologie n’est pas compatible avec l’économie de marché…
- soutenir le mouvement des Gilets Jaunes et non pas appeler à la fin du mouvement !
2. Il faut aussi être vigilant sur la soupe aux logos, les tambouilles politiques. Les gens en ont marre ! Nous devrions passer plus de temps à essayer d’unir le peuple autour d’un projet clair, avant d’unir les mouvements politiques… même si on ne doit pas perdre l’objectif d’unir les forces politiques.
Merci à Reporterre pour cet entretien 🥰
Avr 08
Contournement de Feytiat: de ce qu’il ne faut plus faire à ce qu’on pourrait faire…
Des projets climaticides, fruit d’une conception autoritaire de la démocratie couplée à une approche de l’aménagement du territoire archaïque et subordonnée aux intérêts des grands groupes du BTP !
« Nous sommes au lendemain d’une mobilisation mondiale de la jeunesse sur le climat et cet après-midi nous rejoindrons le cortège de celles et ceux qui ne veulent plus attendre pour agir ». Effectivement. Il y a urgence absolue à agir pour le climat, comme le reconnaissait Olivier Faure devant le Conseil National du PS le 16 mars dernier… Hélas ! Que n’a-t-il pris soin d’en informer les exécutifs locaux socialistes de Haute-Vienne ou de Nouvelle-Aquitaine. Car pour eux, l’urgence climatique c’est: « Circulez en voiture et en camions, y a rien d’autre à voir » ! On enchaîne les projets routiers climaticides au département et à la Communauté Urbaine, on fragilise à l’extrême le maillage ferroviaire fin du territoire à la Région Nouvelle-Aquitaine. Comment peut-on être à ce point sourds et aveugles aux impératifs de l’époque ? N’ont-ils donc rien lu, rien appris des travaux du GIEC, rien entendu des mobilisations citoyennes, lycéennes notamment, pour le climat ?
Je publie ci-dessous l’analyse que Laurent Paillard a présentée le 26 février 2018, lors du débat citoyen : Méga-régions, métropoles: quelles conséquences concrètes ? L’urgence de construire autrement le développement de nos territoires. Elle reste d’une actualité et d’une pertinence manifestes.
A l’approche de l’été 2017, les habitants de Feytiat ont été informés d’un projet de raccordement de la RD 979 à l’échangeur 36 de l’A20 porté par l’agglomération. Ils ont pu aussi apprendre l’existence d’un projet de contournement de Feytiat par une déviation de la RD 979 et d’un raccordement à la RD 941 porté par le Conseil Général.
Ces deux projets ont été présentés par les instances politiques comme des projets d’intérêt public destinés à faciliter la mobilité des Feytiacoits. L’augmentation du trafic automobile présente et prévisible à l’avenir rendrait ces infrastructures nécessaires, selon les porteurs de ces projets. Comme le prévoit la loi, les deux institutions dirigées [alors] par le PS ont proposé des réunions dites de « concertation » afin d’informer la population de leurs décisions et de tenter de la persuader de leur intérêt.
Il est apparu très vite, aussi bien lors de la réunion du 10 juillet à la Mairie de Feytiat que lors de la réunion du 14 septembre à l’Hôtel du département que contrairement à ce que prétendent les élus, ces projets sont très discutables, aussi bien sur la forme que sur le fond. En effet, ils relèvent d’une conception autoritaire et très verticale du débat politique, et corrélativement, de l’aménagement du territoire, qui substitue des intérêts économiques très particuliers à la nécessité d’améliorer le cadre et les conditions de vie des habitants.
Visiblement, les leçons de Sivens et de Notre-Dame-de-Landes n’ont pas été tirées et nos élus continuent de décider, en petit comité, associés aux professionnels du BTP, des « Grands-petits projets inutiles » en passant au dessus des citoyens et des besoins réels des populations concernées. A l’heure du dérèglement climatique, des risques auxquels sont exposés les terres cultivables nécessaires à la relocalisation des cultures maraîchères, de la nécessité de préserver un cadre de vie agréable et de réduire la place de l’automobile dans les villes, ce projet a tout des archaïsmes technocratiques qui détournent les citoyens de la politique et de la nécessité de s’investir dans la vie démocratique locale.
1. Une conception verticale de la démocratie
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