Belle rencontre entre Pablo Servigne et François Ruffin !
« P. S. : Le 1er déclic: un principe du vivant c’est que ce sont les plus coopératifs qui survivent, pas forcément les plus forts.
Le 2ème déclic: dans le monde vivant, l’entraide est partout. Et il y a plein de manières de s’entraider. Le 3ème déclic: l’entraide émerge dans les milieux hostiles. Dans le monde vivant, en milieu hostile, celui qui meure le premier est celui qui se la joue égoïste; celui qui survit, c’est le plus coopératif.…
F. R. : Le problème que je vois dans ton bouquin, c’est qu’à un moment, tu as comme une élimination du politique, en particulier de la lutte des classes…
P. S. : Tout à fait d’accord… La question suivante, la plus importante, c’est la politique de l’effondrement. Le rationnement, c’est un des piliers d’une politique de l’effondrement. Le rationnement, c’est limiter les ultra-riches et donner le minimum aux pauvres; ça crée un sentiment d’équité dans un contexte de limitation; c’est extrêmement bénéfique… Je pense que c’est une voie à creuser »
Ça risque « piquer » un peu ça: par exemple, rationner tout le monde en carburant (les ultra-riches comme les pauvres ) plutôt que taxer ? La taxation est pourtant réputée très « écolo »: elle exonère le kérosène, saigne les plus modestes -souvent sans alternative à la voiture- tout en permettant à ceux qui ont de très gros moyens, de continuer une prédation environnementale sans limite…
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