La Bastide: où sont les emplois pour les jeunes ?

Tribune du groupe LTG dans le Vivre à Limoges (VAL) n° 119 – septembre 2017

Pour aller plus loin:  Les propositions de la France Insoumise : « L’emploi pour tous »

Éradiquer les marchands de sommeil

Tribune du groupe LTG dans le Vivre à Limoges (VAL) n° 118 – juillet-août 2017

Pour aller plus loin:  Les propositions de la France Insoumise pour un logement universel et durable

Compte administratif: des priorités politiques bien révélatrices…

Le compte administratif nous indique comment les deniers publics ont été utilisés par la Ville en 2016; à ce titre il pourrait être intéressant. Sauf que, une fois de plus, la présentation en a été modifiée rendant bien difficile les comparaisons et l’analyse.

Ainsi par exemple, effet du hasard sans doute, envolé le tableau récapitulant la répartition et l’évolution des grands postes des subventions aux associations ! On notera cependant que la contribution obligatoire aux écoles privées a augmenté de 31% tandis que la subvention à la Caisse des écoles restait inchangée, et que hors Opéra, les subventions aux associations ont chuté de plus d’un million d’euros, alors même que la subvention à l’aéroport de Limoges Bellegarde a atteint plus d’1,5 million d’€, en hausse de 300 000 € en 2 ans.

Encore et toujours vous avez aussi frappé les limougeaud.e.s au portefeuille. Ainsi entre autres, ils ont payé 310 000 € de plus pour le stationnement, 213 000 € de plus pour accéder aux services sociaux municipaux (crèche, etc…), 66 000 € pour utiliser les salles municipales…

Alors même que la plupart des services municipaux ont à nouveau enregistré des baisses substantielles de leurs crédits de fonctionnement. Ainsi les dépenses de la ville pour les fournitures scolaires ont une nouvelle fois baissé; la BFM a encore et toujours réduit ses achats de documents les amputant en 2 ans de plus 185 000 € soit plus de 25%  ! Décidément on aime la culture à Limoges. On l’aime tellement que l’activité de nos Musées municipaux ne relève plus désormais des activités et pratiques culturelles à favoriser pour les limougeauds mais… du patrimoine à valoriser ! Tout un symbole.

Mais reconnaissons-le, tout le monde n’a pas été au régime sec ! Cette année encore on a dépensé plus, beaucoup plus pour les fêtes et cérémonies: près 750 000 € soit + 30%. Quant aux foires et expositions c’est carrément Byzance: 410 000 € pour l’année, soit une hausse de 63% en un an après un doublement enregistré en 2015. Là point d’austérité ni de « chasse aux coûts » ! Mais il y a encore mieux, les charges générales en dépenses d’études et de recherche ont augmenté de + 72 %. Pour faire quoi ? Ça on ne nous le dit pas !!!

Quant aux investissements, atteignant 22 M€, ils sont en baisse de 1,5 M€ (hors stade de Beaublanc). L’investissement a baissé notamment en matière d’espaces verts, de crèches et garderies, d’offre culturelle, et surtout de PRU.

Nous notons avec satisfaction l’arrêt des financements pour les études de la LGV. 500 000 € d’économies: c’est l’équivalent de 7 années de fonctionnement de la piscine de Beaubreuil, piscine que vous avez détruite et qui pourtant aurait été si utile en cette période de canicule ! Manifestement donc le projet LGV est enfin enterré. Mais cette ligne fantôme aura couté 2 Millions d’€ à la ville !

Le vote sur le compte administratif n’étant que la retranscription des opérations budgétaires exécutées par la collectivité, et non un vote sur les choix de ce budget, nous nous abstiendrons sur cette délibération.

Intervention à la séance du Conseil municipal du 28 juin 2017

Maison du Peuple: pour un traitement équitable des organisations syndicales

La façade classée de la Maison du Peuple, de type Arts déco: à noter le T en pierre symbole du Travail; les L en fer forgé symbole de Limoges, et inversés symboles du T de Travail

Inscrite à l’inventaire des Monuments historiques, la Maison du peuple est un bâtiment municipal emblématique de l’histoire ouvrière, sociale et associative de notre ville. Depuis son inauguration en 1936, elle héberge l’UD CGT 87. Elle a aussi de longue date abrité des activités associatives et municipales.

La municipalité souhaite à juste titre régulariser juridiquement les conditions d’hébergement de la CGT. Exigence que ne conteste d’ailleurs nullement cette organisation syndicale. Où le bât blesse manifestement c’est sur la méthode employée puisque vous prétendez soit imposer le paiement d’un loyer à la seule CGT, soit lui faire supporter l’ensemble des coûts exorbitants d’entretien par bail emphythéotique, alors que le bâtiment est ouvert au public, et abrite aussi des associations et salles municipales.

Le syndicalisme a une mission d’intérêt général rappelé par un rapport de l’IGAS de mai 2013 : les organisations syndicales doivent donc pouvoir disposer des moyens matériels de l’exercer. Les règles et conditions d’hébergement par la collectivité devraient selon nous être transparentes pour les citoyens et garantir l’égalité et la justice de traitement entre les différentes organisations syndicales. De même le tissu associatif doit être préservé et ses moyens au service du lien social renforcés.

Quant à la méthode pour y parvenir, elle devrait faire prévaloir la discussion. A l’inverse d’une telle démarche de concertation commune et transparente avec toutes les organisations syndicales, vous avez opté pour la méthode forte en déménageant le 20 juin avec force démonstration de rue les seaux, balais et personnels dédiés à l’entretien des locaux et à l’accueil du public de la Maison du peuple. Comme le souligne le rapport de l’IGAS, il vous serait possible de solliciter la médiation du préfet pour trouver une solution équitable dans la concertation !

Mais pourquoi la municipalité refuse-t-elle obstinément de procéder par une démarche commune avec toutes les organisations syndicales ? Pourquoi refuser une procédure garantissant le traitement équitable entre organisations syndicales ?

Intervention à la séance du Conseil municipal du 28 juin 2017

 

Lili déambule dans le quartier Carnot

Chers limougeauds,

Aimez vous, comme Lili, déambuler le samedi au marché Marceau pour acheter des produits bios, du gouda fermier, des dattes moelleuses, de la menthe fraiche, des fruits et légumes à des prix défiant toute concurrence ? N’en déplaise aux chafouins, Lili aime les douceurs orientales !

Aimez vous ce quartier Carnot ? Vous pouvez y acheter des fleurs, du pain, de la viande et mille autres choses qui font la vie quotidienne. On trouve la poste, des banques, des boutiques. Ne parlons pas de celle qui vend des pâtisseries orientales: tu regardes, pan ! un kilo !

Mais dans le « Vivre à Limoges » qui vient de paraitre, aie !!! Selon Limoges bleu marine, les habitants de ce quartier seraient « excédés, terrorisés, traumatisés et désespérés ». La vie au quotidien y serait « un enfer » ! Et bien !!! Pardi ce quartier est populaire. Limoges bleu marine trouve que les gens de condition modeste, c’est sale, c’est mal habillé. Et si en plus ces pauvres sont immigrés alors la c’est le summum… Saleté, mauvaises odeurs peut lire Lili, écœurée. Il y serait même pratiqué « du travail dissimulé » ! Ces accusations sont graves et cela rappelle à Lili ses lectures sur les heures sombres d’avant guerre quand la communauté juive était montrée du doigt.

Puis, elle se demande tout à coup si Limoges Bleu marine n’aurait pas eu vent de l’implantation d’une nouvelle « boutique » au 95 rue Théodore Bac ! Une boutique joyeuse où se réunissent des citoyen-nes qui débattent, font parfois la fête. Des personnes qui voient l’avenir EN COMMUN. EN COMMUN les gens ! Sans ostracisme ni boucs émissaires. N ‘en déplaise au FN, dans ce quartier les gens vont et viennent sans problème. Lili se rend en bus ce soir pour une réunion à 20h dans le quartier, sans crainte.

Chers amis limougeauds, continuez à vivre en paix dans le quartier Carnot et venez tranquillement, comme Lili profiter, des commerces… et du local citoyen !

Soutien au CHU

Terrible paradoxe au CHU de Limoges. Des agents, par leur grève de la faim, n’ont pas hésité à mettre leur santé en péril pour défendre la qualité du service public de santé ! Le très large soutien qu’ils ont reçu des usagers sur site lui-même, ou par voie de pétition (7 000 signatures recueillies) témoigne de l’attachement de la population, notamment des limougeauds et des limougeaudes à la qualité de son service public hospitalier. Grâce à cette mobilisation, 31 équivalents temps plein vont être recrutés, et 20% des contractuels vont pouvoir sortir de la précarité. Cette victoire est un premier pas pour remettre de l’humain au cœur de l’hôpital public et en faire un service de haute qualité médicale et humaine.

Le conseil municipal de Limoges réuni en séance le jeudi 6 avril 2017

– salue cette action d’intérêt général pour des conditions de travail dignes et une prise en charge de qualité des usagers
– souhaite que le conseil de surveillance du CHU veille à la bonne application des avancées obtenues et amplifie cette logique de meilleure prise en compte des besoins humains
– demande à l’État et à l’ARS d’en finir avec le rationnement des moyens humains au CHU de Limoges.

Intervention au Conseil Municipal du 6 avril 2017

 

Le groupe LTG apporte son soutien total à la lutte au CHU de Limoges.

Communiqué de presse
Les élu-es Limoges Terre de Gauche soutiennent totalement le personnel en lutte au CHU de Limoges. Cette lutte pour l’embauche et le recul de la précarité est d’intérêt général. La politique d’austérité maltraite les salariés dégradant du même coup la qualité du service aux usagers, dont au premier rang les limougeaud-es. Il faut entendre, et vite, les salariés et leurs représentants et répondre à leurs revendications en remplaçant les départs en retraite, en recrutant des personnels soignants et des personnels administratifs et techniques, en ouvrant des postes supplémentaires pour la titularisation de salariés précaires.
En tant qu’élus municipaux, nous alertons notamment sur la situation du service incendie. 5 départs d’agents n’y ont pas été remplacés si bien que les normes de sécurité incendie, telles que fixées par la Commission centrale de sécurité, ne sont plus respectées dans le bâtiment Dupuytren. Le recours aux heures supplémentaires pour faire face à cette situation atteint ses limites quand plus de 3 000 heures supplémentaires ont été réalisée en 2016. Il faut régler le problème par l’embauche et non en déshabillant Pierre pour habiller Paul (c’est à dire en redéployant des effectifs d’autres bâtiments). Notre groupe sera très attentif et vigilant sur ce qui constitue un vrai enjeu de sécurité pour les usagers.

Limoges le 22 mars 2017

CHU: Soutien résolu à la lutte

Rencontre ce matin avec les syndicalistes (CGT et Sud) qui ont engagé un grève de la faim au CHU de Limoges.

Et pourquoi une grève de la faim ? Pour simplement obtenir les moyens indispensables pour des conditions de travail dignes et une prise en charge de qualité des usagers du service public. Effarant ! Que des syndicalistes soient poussés à la grève de la faim pour simplement obtenir des conditions de travail décentes alors qu’à l’hôpital comme ailleurs, les directions évoquent en permanence la nécessité du « dialogue social » !

J’ai découvert avec stupéfaction notamment que les normes de sécurité incendie ne sont plus respectées dans le bâtiment Dupuytren. On le sait, le bâtiment est ancien et très haut si bien qui techniquement il ne peut pas être mis aux nouvelles normes matérielles de sécurité. La Commission centrale de sécurité a accepté cette non mise aux normes techniques à condition qu’en contrepartie les effectifs humains soient renforcés et c’est sous cette condition qu’elle a délivré une dérogation.

Or pour cause de conditions de travail dégradées, 5 départs de personnel ont eu lieu, départs non remplacés. Pour faire face, il a été fait recours aux heures supplémentaires: plus de 3 000 HS en 2016 ! C’est devenu intenable… Si bien qu’à présent régulièrement les normes de sécurité incendie telles que fixées par la commission centrale de sécurité en termes d’effectifs ne sont plus respectées.

L’austérité est une véritable gangrène. Il faut en sortir au plus vite… D’autres choix sont possibles. La France Insoumise propose d’en finir avec la tarification à l’acte, d’augmenter la capacité d’accueil des hôpitaux et de recruter des médecins, infirmiers et aide-soignants, et des personnels administratifs et techniques pour faire de l’hôpital public un service de haute qualité médicale et humaine.

Pétition à signer en ligne ici

Lilli malade de son CHU !

Lili est quinquagénaire.

Il lui est prescrit des petits examens « sauve ta vie ». Et Lili de vouloir les passer à l’hôpital par souci de contribuer à faire fonctionner le service public plutôt que d’engraisser les cliniques. A l’hôpital on est patient, à la clinique on est client. Mais, que dire, sinon que notre CHU est malade..
A l’accueil du service, personne pour aiguiller Lili, à l’heure le jour J, vers l’endroit des admissions. Une adorable aide-soignante l’a enfin guidée et elle s’est retrouvée dans une salle d’attente aux wc bouchés.
Des dossiers, faits deux fois, ont été vérifiés et il a été nécessaire à Lili de donner un consentement éclairé sur ce qu’elle allait subir. Lili s’est insurgée: elle était plutôt dans le noir… Le médecin prescripteur de l’examen avait été expéditivement laconique sur le sujet et le fameux consentement éclairé avait été omis du dossier que devait remplir Lili un mois avant. Puis ce fut la chambre. Peinture écaillée, placards aux portes rayées, chambre à deux lits, un wc pour 4. Le choc pour Lili. Elle eut le temps de détailler: entrée à 8h… opérée à 13 h. Le local d’opération est exigu. Les soignants y sont gênés dans leurs mouvements. Merveilleux soignants qui font des miracles dans des conditions de travail indécentes. Lili lors d’une attente couloir a vu le revêtement de mur arraché, les plafonds sales et, se trouvant face au local désinfection, eu particulièrement le temps de détailler l’appareil qui lui était destiné, préparé par un infirmier….

Elle est malade oui… mais de son hôpital et particulièrement de son service gastro-entérologie: jamais refait depuis la construction de l’hôpital en 1974. Le 6ème étage devait il être rapidement caca pour coller avec la spécialité du service ?

L’hôpital ne doit pas être un endroit où l’on fait de l’argent. Le point 65 de l’Avenir en commun, programme de la France Insoumise porté par Jean Luc Mélenchon apporte de réelles avancées en ce sens, particulièrement : « Reconstruire le service public hospitalier, revenir sur la tarification à l’acte, protéger la recherche de la finance« . Les élus locaux qui gèrent le CHU doivent  eux-aussi rendre des comptes.

Lili remercie encore les soignants et vous invite à les rejoindre sur le parvis du CHU mardi 21 mars pour les soutenir dans la grève qu’ils ont entamée. Certains d’entre eux ont démarré une grève de la faim également.

« Nous avons nos 500 parrainages »

Nous avons nos 500 parrainages !

Merci aux élus qui ont défendu la démocratie.
Je me félicite de la diversité des signataires !

Le premier groupe à cette heure, ce sont les sans étiquettes. Viennent ensuite les divers gauche, puis les communistes et le PG, 12 socialistes, 4 EELV et 1 UDI. Cette diversité me convient, et je remercie tout le monde encore une fois.

Jean-Luc Mélenchon

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