Mai 10
Université: la mobilisation prend de l’ampleur, Macron joue la répression et la violence
Ce lundi 7 mai, alors que les étudiant.e.s mobilisé.e.s contre la loi ORE et la réforme du bac tentaient de bloquer les campus de Lyon 2 et de l’université de Grenoble Alpes, ils ont fait face à des interventions policières cherchant à les déloger.
Les groupes ont subi une répression policière lourde. A Lyon, des chiens policiers ont été lâchés par les forces de l’ordre pour traquer les étudiant.e.s qui tentaient d’échapper à la police en se cachant dans des buissons, à Grenoble plusieurs blessé.e.s – dont un est à l’hôpital – ont été recensé.e.s suite aux coups de matraques délivrés par les forces de l’ordre. Au moins sept militant.e.s ont été interpellé.e.s dont trois au moins ont été mis en garde à vue.
Depuis le 8 mars 2018 et l’expulsion de l’université Bordeaux II, l’offensive du gouvernement est violente. Elle s’accélère depuis 20 avril et l’expulsion de l’antenne de Paris 1 Tolbiac occupée. En délogeant en quelques semaines de façon musclée les étudiant.e.s mobilisé.e.s de Bordeaux, Nanterre, Tolbiac, Censier, Grenoble, Nancy, Metz, Strasbourg, Lille, Montpellier, Lyon et Clignancourt, Emmanuel Macron montre son visage autoritaire et cherche à ce que cesse toute contestation. A l’heure où la propagande gouvernementale se targue de se concerter avec les étudiant.e.s et les universitaires sur la mise en place de la réforme de la sélection à l’université, c’est une conception originale de la démocratie et du dialogue avec les premier.e.s concerné.e.s tentant de s’exprimer de façon pacifiste à laquelle nous assistons.
Pour le Parti de Gauche, engagé avec la France Insoumise pour la défense du service public de l’université et des libertés académiques, cette violence encouragée par le gouvernement et les forces de police est inadmissible. Depuis mai 1968, jamais aucune mobilisation étudiante n’avait vu une telle répression et des policier.e.s s’installer dans les universités en évacuant à coups de matraques les étudiant.e.s. Il est nécessaire que cessent ces violences et que les policier.e.s sortent des universités pour les rendre aux étudiant.e.s.
La sortie de crise passe par l’abandon des réformes universitaires en cours, en premier lieu de Parcoursup, par la négociation d’un plan d’investissement massif pour la jeunesse et l’enseignement supérieur, et par une remise à plat des dispositifs de soumission technocratique et austéritaire de l’enseignement supérieur mis en place depuis onze ans.
Le Parti de Gauche apporte son soutien aux lycéen.ne.s, étudiant.e.s et enseignant.e.s engagé.e.s dans ce combat et réitère sa détermination contre la loi ORE, Parcoursup et les répressions policières qui s’intensifient à mesure que le mouvement s’étend.
Le Réseau Jeunes du Parti de Gauche
le 9 mai 2018
Mai 06
Un sacré pot-au feu !
Superbe réussite pour la Fête à Macron: plus de 100 000 personnes, une ambiance festive, imaginative, carnavalesque… et ô combien déterminée !
RDV le 26 mai, pour un mobilisation populaire massive…
Avr 28
5 Mai à Paris: Soyons festifs et revendicatifs… L’appel de Regards
Regards publie un appel de plus de cinquante artistes et intellectuel-les qui appellent à un rassemblement citoyen le 5 mai, à Paris, pour protester contre la « politique libérale et autoritaire » d’Emmanuel Macron. Dans la fête, la revendication, la pluralité, la conquête et le rassemblement.
Voilà bientôt un an qu’un nouveau président a été élu à la tête de l’Etat. Depuis, une fois de plus, les inégalités sociales et territoriales s’aiguisent, les services publics et les biens communs sont attaqués. Les libertés publiques et le droit d’asile sont menacés, la démocratie vacille. La colère s’exprime de toute part. A juste titre : elle doit être entendue et, pour cela, se faire action collective. Festive, revendicative, plurielle, conquérante, rassembleuse. En un mot : populaire.
Le 4 avril, près de 2 000 citoyens, syndicalistes, étudiants, cheminots, élus, intellectuels, étaient réunis à la Bourse du travail à Paris. Les participants ont lancé la proposition d’une manifestation nationale, le samedi 5 mai. Saisissons cette opportunité ! Cette marche ne doit pas être celle d’une personnalité, d’un mouvement politique ou d’un syndicat. Elle sera, tout simplement, l’occasion pour toutes et tous d’exprimer le refus de la politique libérale et autoritaire d’Emmanuel Macron. Son mot d’ordre ? Tous ensemble ! Nous souhaitons que cette journée soit une réussite. Nous nous associons donc, nous artistes et intellectuels, pour faire du 5 mai 2018 une étape décisive, afin que soit mise à mal une politique au service des puissants et de l’argent. Le nombre sera notre force. Soyons au rendez-vous.
Christophe Alévêque, humoriste
Isabelle Alonso, écrivaine
Ariane Ascaride, comédienne
Lauren Bastide, journaliste
François Bégaudeau, écrivain
Hourya Bentouhami, philosophe
Laurent Binet, écrivain
Romane Bohringer, comédienne
Julia Cagé, économiste
Olivier Cadiot, écrivain
Robin Campillo, réalisateur
Laurent Cantet, réalisateur
François Chaignaud, chorégraphe
Samuel Churin, comédien
Laurence De Cock, historienne
Alexis Cukier, philosophe
Marie Desplechin, écrivaine
Virginie Despentes, écrivaine
Rokhaya Diallo, réalisatrice et écrivaine
Eva Doumbia, metteure en scène
Laetitia Dosch, comédienne
Annie Ernaux, écrivaine
Eric Fassin, sociologue
Corentin Fila, comédien
Amandine Gay, réalisatrice
Robert Guédiguian, réalisateur
Nacira Guénif, sociologue
Eva Husson, autrice et réalisatrice
Juliette, chanteuse, parolière, compositrice
Geoffroy de Lagasnerie, sociologue et philosophe
Yvan Le Bolloch’, comédien et musicien
Elisabeth Lebovici, historienne, critique d’art
Blandine Lenoir, réalisatrice
Edouard Louis, écrivain
Philippe Mangeot, enseignant
Roger Martelli, historien
Caroline Mécary, avocate
Phia Ménard, performeuse et metteuse en scène
Vincent Message, écrivain
Guillaume Meurice, humoriste
Gérard Mordillat, cinéaste et romancier
Mouss et Hakim (Motivés/Zebda), chanteurs
NnoMan, photoreporter
Océanerosemarie, auteure et comédienne
Thomas Piketty, économiste
Didier Porte, humoriste
Denis Robert, journaliste et écrivain
Frédéric Sawicki, politiste
Nicolas Silhol, réalisateur
Bernard Stiegler, philosophe
Aurélie Trouvé, agro-économiste
Dominique Vidal, journaliste
Arnaud Viviant, écrivain, critique littéraire
Jacques Weber, acteur, réalisateur, scénariste
Alice Zeniter, écrivaine
Voir l’article ici
Un car partira de Haute-Vienne. Renseignements et inscription:
– par tél : 06 12 04 33 64
– par mail :
Avr 20
A Paris, le 5 mai: #LaFeteAMacron
Samedi 5 mai est organisée à Paris une marche contre Emmanuel Macron et son monde à l’appel du collectif citoyen de la Bourse du Travail, initié par le député insoumis François Ruffin et l’économiste Frédéric Lordon.
La France insoumise appelle tou·te·s les insoumis·es à participer à cet évènement pour dire « Stop Macron ! ».
Pour qu’un maximum de monde puisse participer, des cars sont organisés. Ainsi un car partira de haute-Vienne.
Vous pouvez aussi vous inscrire ici, sur l’évènement du site de la France insoumise
Avr 04
CHU: le vœu du groupe LTG a été adopté
Lors de sa séance du Mardi 3 avril 2018, le conseil municipal de Limoges a adopté le vœu suivant déposé par le groupe Limoges Terre de Gauche
La stratégie 2020 du CHU de Limoges prévoit la suppression de 158 postes ETP (équivalents temps plein) et la fermeture de 101 lits en 2018. Or l’établissement est déjà sous grande tension aussi bien vis à vis des usagers (qui peinent à obtenir des rendez-vous, connaissent un service d’urgences débordé, etc…) que des personnels aux conditions de travail déjà extrêmement dégradées et même dorénavant vis à vis des médecins généralistes auquel le CHU répond de moins en moins, et qui commencent à voir non traitées certaines demandes de primo-consultations pour leurs patients.
Le conseil municipal de Limoges, réuni en séance le mardi 3 avril 2018, demande à l’établissement hospitalier de ne pas s’engager dans cette diminution de l’offre de soins qui affecterait gravement la qualité de toute la chaîne de soins pour les malades de notre territoire.
Ont voté pour le groupe LTG et le groupe socialiste. Le FN s’est abstenu, et la majorité municipale n’a pas pris part au vote.
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